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Rouge boh​è​me

by Zephyr

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1.
L’aube arrive sans un bruit La lumière m’enveloppe Et petit à petit Les ombres tombent en syncope Dans le cœur de la ville Y’a cette foule qui palpite La même danse en rythme Au rythme des algorithmes S’éteint le hasard Sans lueur et sans fard Là quelque part, Au milieu de nulle part Touch me when I fly We will light up the sky Call me if I die Will be immortal Les rues s’adonnent A nos pas monotones Pris dans la toile On rêve de gonfler la voile A nos âmes de bêton En rêvent de fleurir De faire taire le goudron De faire naître l’idylle Touch me when I fly We will light up the sky Call me if I die Will be immortal On s’défonce au diesel Voulant toucher le ciel En regardant le soleil Mais on se paye Qu’une lune de fiel J’ai le cœur en charpie Et les pieds qui fourmillent S’avançant comme une hydre L’insomnie me crie Come on baby Touch me when I fly We will light up the sky Call me if I die Will be immortal Et du fond dm ’on chapeau C’est un vrai concerto J’ai le cœur allegro Je me shoot a la disto Il est 3 grammes et quart J’ai 3 trains de retard Sur le temps qui m’égard Mon ombre me suit hagard Touch me when I fly We will light up the sky Call me if I die Will be immortal
2.
Venom 04:22
Comme un ciel où se trace les murs d’une cellule Retenant de la négation sans lendemain Des traces blanches sur le drapeau obscur De l’uniforme jaillit le venin Venom… De L’épandage de substance dans nos systèmes A l’Affaiblissement du conscient intellect On pourra voir sur nos visages blêmes L’inconscience infâme que l’on nous injecte Venom... Vouloir vivre plus vite Au risque de si perdre Entre rang, entre-nous L’équilibre est si fragile VENOM... Comme une cigarette qui se consume Sur la toile Comme un gout d’amertume Qui s’accroit De nos rêves morts Sûr qu’il en reste encore De nos rêves morts Sûr qu’il en reste encore A se proclamer contre-pouvoir Des financiers aux journaux quotidiens A se proclamer contre pouvoir Et à jouer a copain, copain Quand le peuple se lèvera qu’il aiguisera ses lames A l’aube la liberté reprendra ses armes Ouai, un jour le peuple se lèvera Putain un jour le peuple se lèvera ! Vouloir vivre plus vite Au risque de si perdre Entre rang, entre-nous L’équilibre est si fragile Tant de personnes qui marchent Ou vont-ils ? Ou allons-nous ? Et ces traces comme une cicatrice Mais qui ne se refermera non jamais Putain un jour le peuple se lèvera Et en un souffle milles éclats bleu Putain un jour le peuple se lèvera Et en un souffle milles éclats bleu Vouloir vivre plus vite Au risque de si perdre Entre rang, entre-nous L’équilibre est si fragile
3.
C’est par-dessus les toits Quand le ciel vire rouge Que viennent danser les étoiles Je suivais les chants de pirates ivres Résonnant au bord du port de la ville Ici c’est la soif qui s’enivre De cette foule luronne D’entre les verres y’a tes yeux Perles des mers, doux brasier de mes peines Et d’un mouvement silencieux Nos deux corps s’éloignaient riches de cette aubaine Mais tu n’étais que chimère de mes sens Un bad trip Psychédélique Il n’y a que moi, ma dégaine errante Et ma gratte acoustique Je continuais les poings serrés Dans mes poches délavées Sous les lumières de la ville Aveuglé par la nuit blanche hostile Et après avoir bien usé mes souliers sur le pavé C’est un buisson esseulé qui les pris en pleine branche Puis les étoiles d’un œil vicelard me firent signe de regarder Les trottoirs traversaient d’une marche franche Et les panneaux dansaient sans falzar Ouais les panneaux dansaient sans falzar C’est par-dessus les toits Quand le ciel vire bleu Que dégagent les étoiles C’est un nouveau jour qui commence Tout est redevenu à la normal Le peuple reprend sa marche sans latence Quoi de plus banal.
4.
Fréquence jeunesse Rencontrée au hasard Quand vint ton chant Anar Fréquence jeunesse Du papier aux planches Bercé par tes notes qui dansent Fréquence jeunesse Chamane du peuple qui transe Chamane du peuple qui danse Sur ta distorsion sévère Fréquence Jeunesse Allez monte le son Que vienne l’excitation La nuit ne sera qu’ivresse A groover sur tes ondes On sent s’agiter des ailes Welcome entre deux mondes Et qu’importe le vent Si il y a fréquence jeunesse Et qu’importe le vent Si il y a fréquence jeunesse.
5.
Sur les chemins sinueux Nous traçons tous les deux Je taille sur ton visage des sourires Et Voilà que tes yeux brillent Que le ciel devient beau Que le ciel devient beau Par-dessus les océans salés Nos âmes n’ont pris qu’un allé La lumière sera notre alliée A jamais nous deux enlacés Que tout devient beau Que tout devient beau Au-dessus des building Nous oiseaux solitaires Se moquant bien des grilles Assoiffés des grands airs Sur les autoroutes en friche Toi blottie contre moi Loin de la foule avide Tu sais moi je n’ai peur que de moi De l’angoisse et du vide De l’angoisse et du vide Allez prenons la grande route Que le vent batte tes longs cheveux d’or A travers les plantes carnivores Nous traverserons l’horizon Jusqu’au bout du monde Jusqu’au bout du monde Au-dessus des building Nous, oiseaux solitaires Se moquant bien des grilles Assoiffés des grands airs
6.
Des rives 04:03
Des hordes d’insoumis se réveillent à la pelle Pour aller voir de rives plus belles Loin du bénéf et de l’ère éphémère Que de rois qui toujours se feront la belle C’est pourtant tous les jours que se réveillent Les écorchés, les passionnés, âmes de vermeil Sûr encore trop de rage en sommeil Pourquoi ne pas défier le soleil ? Et dans la grande course au temps Souvent les rêveurs sont perdants Perchés là-haut, on a pris la tangente Pour cracher de plus haut évidement Dit moi que ce n’est pas fini l’insouciance Qu’on peut garder nos instants en suspens Comme quand s’envolent les cerfs-volants Se laissant porter par le vent Il en faudra encore des automnes des étés Pour enlever de la plage les pavés Et ne jamais croire qu’ils sont ancrés Quand la crue viendra tout emporter Il en faudra encore bien des poèmes Des manifestes et des rimes en ‘’aime’’ Pour sentir qu’on se soulève Que lorsque nos âmes s’élèvent
7.
D'automne 03:58
Le vent souffle sur les plaines Les nuages gris Projetant avec peine Les reflets affaiblis Les feuilles mortes se perdent Dans leur exil de zèle. Voler, tomber à terre Pour redevenir poussière Je suis d’automne Dis à quand le printemps ? Je suis d’automne Dis à quand le printemps ? Une aurore affaiblie Surplombant les collines Et la douce mélancolie Comme un souffle sur la vie Petit pinçon en partance Laissant la brume s’étoffant Et nos corps marées d’écume Et nos corps marées d’écume Je suis d’automne Dis à quand le printemps ? Je suis d’automne Dis à quand le printemps ?
8.
Marianne 03:49
Elle a l’âme couturière Toujours prête à broder Elle est du siècle à main Pas je remplis le vide de rien Elle a l’âme ouvrière Et le cœur prolétaire Elle a le vin chantant Dans les bars en rampant Elle a les seins qui pointent Pour la plume quand elle suinte Elle n’est pas fascisante Mais plutôt des sans dents Elle est bien mal à droite Parfois même mal à gauche Elle est sans partie Le monde c’est sa patrie Elle n’est pas la censure Voulant étouffer la plume Elle n’est pas étriquée Vendu prête a porter Elle n’est pas mondaine Mais plutôt viens là que j’t’enmerde Elle est toujours rock n roll Et qu’importe les modes Elle est toi elle est moi On l’est tous un peu parfois Dans les rues dans les rades Putain t’es bonne Marianne Elle n’a pas troqué l’siècle à main Pour sucer la finance Elle n’a pas troqué l’humain Ouais pour sucer la finance Elle se vend pas pour des blaireaux A genoux sur les plateaux Elle n’est pas médiatique Ni leurs discours avides Elle n’est pas applications débiles Mégalo par satellites Elle n’est pas télé réalité Générations lobotomisées Elle n’est pas mediocratie L’avenir idiocratie Elle est l’éclat des aurores Qui en nous brille encore Elle est liberté en toi L’infini au bout des doigts Elle est du temps des poètes Pas de l’ère obsolète Elle est la flamme et le feu Y’a d’la braise dans ses yeux Elle est resserre moi un verre Trinquons avec mes frères .
9.
Passe la route des milles saisons Infinie étendue d’horizons Déraison pour les cons C’est la déroute du bohémien Entends-tu les tambours ? Résonnant dans les nuits Bercé par le vent incertain Qui depuis toujours me tend la main And we go away Would you follow me C’est encore l’heure où le vent se lève Immortalité de nos sens Coupons les chaînes de nos ancres Marins au gré du vent Portés par les lignes de courants Qui nous poussent à nos rêves assoupis Loin du devoir et du rang Redis moi qu’on veut l’infini And we go away Would you follow me ... Folow me ...

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Rock-Français

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released March 23, 2019

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Zephyr Paris, France

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