1. |
Nous sommes du hasard
04:24
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L’aube arrive sans un bruit
La lumière m’enveloppe
Et petit à petit
Les ombres tombent en syncope
Dans le cœur de la ville
Y’a cette foule qui palpite
La même danse en rythme
Au rythme des algorithmes
S’éteint le hasard
Sans lueur et sans fard
Là quelque part,
Au milieu de nulle part
Touch me when I fly
We will light up the sky
Call me if I die
Will be immortal
Les rues s’adonnent
A nos pas monotones
Pris dans la toile
On rêve de gonfler la voile
A nos âmes de bêton
En rêvent de fleurir
De faire taire le goudron
De faire naître l’idylle
Touch me when I fly
We will light up the sky
Call me if I die
Will be immortal
On s’défonce au diesel
Voulant toucher le ciel
En regardant le soleil
Mais on se paye
Qu’une lune de fiel
J’ai le cœur en charpie
Et les pieds qui fourmillent
S’avançant comme une hydre
L’insomnie me crie
Come on baby
Touch me when I fly
We will light up the sky
Call me if I die
Will be immortal
Et du fond dm ’on chapeau
C’est un vrai concerto
J’ai le cœur allegro
Je me shoot a la disto
Il est 3 grammes et quart
J’ai 3 trains de retard
Sur le temps qui m’égard
Mon ombre me suit hagard
Touch me when I fly
We will light up the sky
Call me if I die
Will be immortal
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2. |
Venom
04:22
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Comme un ciel où se trace les murs d’une cellule
Retenant de la négation sans lendemain
Des traces blanches sur le drapeau obscur
De l’uniforme jaillit le venin
Venom…
De L’épandage de substance dans nos systèmes
A l’Affaiblissement du conscient intellect
On pourra voir sur nos visages blêmes
L’inconscience infâme que l’on nous injecte
Venom...
Vouloir vivre plus vite
Au risque de si perdre
Entre rang, entre-nous
L’équilibre est si fragile
VENOM...
Comme une cigarette qui se consume
Sur la toile
Comme un gout d’amertume
Qui s’accroit
De nos rêves morts
Sûr qu’il en reste encore
De nos rêves morts
Sûr qu’il en reste encore
A se proclamer contre-pouvoir
Des financiers aux journaux quotidiens
A se proclamer contre pouvoir
Et à jouer a copain, copain
Quand le peuple se lèvera qu’il aiguisera ses lames
A l’aube la liberté reprendra ses armes
Ouai, un jour le peuple se lèvera
Putain un jour le peuple se lèvera !
Vouloir vivre plus vite
Au risque de si perdre
Entre rang, entre-nous
L’équilibre est si fragile
Tant de personnes qui marchent
Ou vont-ils ? Ou allons-nous ?
Et ces traces comme une cicatrice
Mais qui ne se refermera non jamais
Putain un jour le peuple se lèvera
Et en un souffle milles éclats bleu
Putain un jour le peuple se lèvera
Et en un souffle milles éclats bleu
Vouloir vivre plus vite
Au risque de si perdre
Entre rang, entre-nous
L’équilibre est si fragile
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3. |
Rouge bohème
04:29
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C’est par-dessus les toits
Quand le ciel vire rouge
Que viennent danser les étoiles
Je suivais les chants de pirates ivres
Résonnant au bord du port de la ville
Ici c’est la soif qui s’enivre
De cette foule luronne
D’entre les verres y’a tes yeux
Perles des mers, doux brasier de mes peines
Et d’un mouvement silencieux
Nos deux corps s’éloignaient riches de cette aubaine
Mais tu n’étais que chimère de mes sens
Un bad trip Psychédélique
Il n’y a que moi, ma dégaine errante
Et ma gratte acoustique
Je continuais les poings serrés
Dans mes poches délavées
Sous les lumières de la ville
Aveuglé par la nuit blanche hostile
Et après avoir bien usé mes souliers sur le pavé
C’est un buisson esseulé qui les pris en pleine branche
Puis les étoiles d’un œil vicelard me firent signe de regarder
Les trottoirs traversaient d’une marche franche
Et les panneaux dansaient sans falzar
Ouais les panneaux dansaient sans falzar
C’est par-dessus les toits
Quand le ciel vire bleu
Que dégagent les étoiles
C’est un nouveau jour qui commence
Tout est redevenu à la normal
Le peuple reprend sa marche sans latence
Quoi de plus banal.
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4. |
Fréquence jeunesse
03:23
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Fréquence jeunesse
Rencontrée au hasard
Quand vint ton chant Anar
Fréquence jeunesse
Du papier aux planches
Bercé par tes notes qui dansent
Fréquence jeunesse
Chamane du peuple qui transe
Chamane du peuple qui danse
Sur ta distorsion sévère
Fréquence Jeunesse
Allez monte le son
Que vienne l’excitation
La nuit ne sera qu’ivresse
A groover sur tes ondes
On sent s’agiter des ailes
Welcome entre deux mondes
Et qu’importe le vent
Si il y a fréquence jeunesse
Et qu’importe le vent
Si il y a fréquence jeunesse.
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5. |
Au bout du monde
03:29
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Sur les chemins sinueux
Nous traçons tous les deux
Je taille sur ton visage des sourires
Et Voilà que tes yeux brillent
Que le ciel devient beau
Que le ciel devient beau
Par-dessus les océans salés
Nos âmes n’ont pris qu’un allé
La lumière sera notre alliée
A jamais nous deux enlacés
Que tout devient beau
Que tout devient beau
Au-dessus des building
Nous oiseaux solitaires
Se moquant bien des grilles
Assoiffés des grands airs
Sur les autoroutes en friche
Toi blottie contre moi
Loin de la foule avide
Tu sais moi je n’ai peur que de moi
De l’angoisse et du vide
De l’angoisse et du vide
Allez prenons la grande route
Que le vent batte tes longs cheveux d’or
A travers les plantes carnivores
Nous traverserons l’horizon
Jusqu’au bout du monde
Jusqu’au bout du monde
Au-dessus des building
Nous, oiseaux solitaires
Se moquant bien des grilles
Assoiffés des grands airs
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6. |
Des rives
04:03
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Des hordes d’insoumis se réveillent à la pelle
Pour aller voir de rives plus belles
Loin du bénéf et de l’ère éphémère
Que de rois qui toujours se feront la belle
C’est pourtant tous les jours que se réveillent
Les écorchés, les passionnés, âmes de vermeil
Sûr encore trop de rage en sommeil
Pourquoi ne pas défier le soleil ?
Et dans la grande course au temps
Souvent les rêveurs sont perdants
Perchés là-haut, on a pris la tangente
Pour cracher de plus haut évidement
Dit moi que ce n’est pas fini l’insouciance
Qu’on peut garder nos instants en suspens
Comme quand s’envolent les cerfs-volants
Se laissant porter par le vent
Il en faudra encore des automnes des étés
Pour enlever de la plage les pavés
Et ne jamais croire qu’ils sont ancrés
Quand la crue viendra tout emporter
Il en faudra encore bien des poèmes
Des manifestes et des rimes en ‘’aime’’
Pour sentir qu’on se soulève
Que lorsque nos âmes s’élèvent
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7. |
D'automne
03:58
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Le vent souffle sur les plaines
Les nuages gris
Projetant avec peine
Les reflets affaiblis
Les feuilles mortes se perdent
Dans leur exil de zèle.
Voler, tomber à terre
Pour redevenir poussière
Je suis d’automne
Dis à quand le printemps ?
Je suis d’automne
Dis à quand le printemps ?
Une aurore affaiblie
Surplombant les collines
Et la douce mélancolie
Comme un souffle sur la vie
Petit pinçon en partance
Laissant la brume s’étoffant
Et nos corps marées d’écume
Et nos corps marées d’écume
Je suis d’automne
Dis à quand le printemps ?
Je suis d’automne
Dis à quand le printemps ?
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8. |
Marianne
03:49
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Elle a l’âme couturière
Toujours prête à broder
Elle est du siècle à main
Pas je remplis le vide de rien
Elle a l’âme ouvrière
Et le cœur prolétaire
Elle a le vin chantant
Dans les bars en rampant
Elle a les seins qui pointent
Pour la plume quand elle suinte
Elle n’est pas fascisante
Mais plutôt des sans dents
Elle est bien mal à droite
Parfois même mal à gauche
Elle est sans partie
Le monde c’est sa patrie
Elle n’est pas la censure
Voulant étouffer la plume
Elle n’est pas étriquée
Vendu prête a porter
Elle n’est pas mondaine
Mais plutôt viens là que j’t’enmerde
Elle est toujours rock n roll
Et qu’importe les modes
Elle est toi elle est moi
On l’est tous un peu parfois
Dans les rues dans les rades
Putain t’es bonne Marianne
Elle n’a pas troqué l’siècle à main
Pour sucer la finance
Elle n’a pas troqué l’humain
Ouais pour sucer la finance
Elle se vend pas pour des blaireaux
A genoux sur les plateaux
Elle n’est pas médiatique
Ni leurs discours avides
Elle n’est pas applications débiles
Mégalo par satellites
Elle n’est pas télé réalité
Générations lobotomisées
Elle n’est pas mediocratie
L’avenir idiocratie
Elle est l’éclat des aurores
Qui en nous brille encore
Elle est liberté en toi
L’infini au bout des doigts
Elle est du temps des poètes
Pas de l’ère obsolète
Elle est la flamme et le feu
Y’a d’la braise dans ses yeux
Elle est resserre moi un verre
Trinquons avec mes frères .
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9. |
And we go away
04:19
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Passe la route des milles saisons
Infinie étendue d’horizons
Déraison pour les cons
C’est la déroute du bohémien
Entends-tu les tambours ?
Résonnant dans les nuits
Bercé par le vent incertain
Qui depuis toujours me tend la main
And we go away
Would you follow me
C’est encore l’heure où le vent se lève
Immortalité de nos sens
Coupons les chaînes de nos ancres
Marins au gré du vent
Portés par les lignes de courants
Qui nous poussent à nos rêves assoupis
Loin du devoir et du rang
Redis moi qu’on veut l’infini
And we go away
Would you follow me
... Folow me ...
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